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Faire en sorte que vos bougies ne constituent pas un danger d'incendie dans des conditions normales d'utilisation devrait sans conteste être à la base de vos préoccupations. Mais lorsqu'on parle de bougies, il y a un autre point sensible qui revient régulièrement à la une de l'actualité et préoccupe aussi bien les utilisateurs que les fabricants: la suie dégagée au cours de la combustion des bougies.
Si vous avez lu l'article Comment brûle une bougie?, vous vous souvenez certainement que les produits de la combustion d'une bougie sont l'eau, le monoxide et dioxide de carbone et... la suie. Quelle quantité de suie une bougie émet dépend de plusieurs facteurs: type de cire utilisée, quantité d'huile parfumée et, surtout, le choix d'une mèche parfaitement adaptée (type et taille) à la bougie en question.
Une mèche mal adaptée et/ou non entretenue par l'utilisateur (raccourcie avant chaque allumage) produira à coup sûr une trop grande quantité de suie qui, à plus ou moins long terme, s'accumulera sur les murs, les plafonds et littéralement tout ce qui se trouve dans la ou les pièces où les bougies sont utilisées, provoquant des dommages difficiles à réparer. De nombreux procès ont été intentés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ces dernières années en raison de ces dommages.
Pour limiter au maximum ces dommages causés par la suie des bougies aux habitations et à la santé de leurs occupants, la norme EN 15426 (Union Européenne) et le standard ASTM F2326 (Etats-Unis) proposent un protocole de test qui permet de mesurer de façon uniforme les émissions de suie.
Le test se déroule en faisant brûler la bougie à l'intérieur d'un cylindre en mailles fines métalliques (mesh) surmonté d'une plaque de verre qui est destinée à recueillir la suie. La plaque de verre sera, à la fin du test, placée entre une source de lumière et un photomètre afin de déterminer quelle quantité de lumière passe à travers la plaque et évaluer de cette manière la quantité de suie présente.
Suivant le type (conteneur ou non) et la taille de la bougie, le test comprend de un à trois cycles de combustion, comme décrit ci-dessous.
Un seul cycle de combustion continue jusqu'à ce que la hauteur résiduelle atteigne 10 mm.
Un seul cycle de combustion jusqu'à l'extinction spontanée de la bougie.
Deux cycles de combustion.
Deux cycles de combustion.
Trois cycles de combustion.
Après mesure au photomètre de la ou des plaques, une moyenne est calculée si plus d'un cycle de combustion a été effectué. L'index de suie est alors connu. La norme impose que la moyenne ne dépasse pas un index de 1.0 par heure, et qu'aucun des cycles (si plus d'un) n'ait un index supérieur à 2.0 par heure. Une bougie dont les résultats dépassent ces valeurs ne répond pas aux conditions établies par la norme.